Au delà de ce que je représente, le véritable sujet de ma peinture c’est la lumière. Tel une quête spirituelle sans religions.

Paysages marins, forêts, ciels, abords commerciaux devenus no man’s land la nuit, tous semblables, désertés et mondialisés déposés à la lisière des villes (clin d’œil à l’écrivain Olivier Adam, dans son livre les lisières »), chaque scène est prétexte à une quête de lumière. Que ce soit au pastel à l’huile, à l’encre de Chine, à l’aquarelle ou à la peinture à l’huile, chaque couleur ou valeur devient vibration et émotions.

Au delà de la technique il faut aller voir au delà de ce qui est visible: un ressenti, une émotion, une sensation, même négative . C’est à cet endroit précis que réside l’art véritable pour moi. Car l’art véritable se doit d’être universel, et l’universalité réside dans ce que tous les être humains ont en commun, au delà de leur milieu, origine et culture: l’émotion, les sentiments. La réussite d’une œuvre d’art ne tient pas uniquement de la technique ou de savoirs spécifiques en histoire de l’art, mais dans la capacité pour le particulier artiste, de ressentir et retransmettre une émotion forcément universelle à d’autre particuliers qui pourront alors s’y retrouver. Sans cette transmission essentielle des émotions, une oeuvre n’est que décorative, ou cantonnée à une élite intellectuelle spécialiste de l’art forcément réduite, et donc absolument pas universelle.